jeudi 12 novembre 2009

A tous ceux qui ont décidé de nier le pont

Enfin, pour ma part, c'est que si j'avais vraiment le choix de faire le pont ou non, ce serait sans hésiter une nano-seconde que je ferais le pont et j'ajouterais même tous les dimanches jusqu'au we suivant.

Bon, allez, je suis pas paresseuse mais là, je constate avec force (variante de mon habituelle interjection "force est de constater") que je préfère rester à la maison.

Je vous épluche quelques raisons de ce pourquoi du comment:
- primo, mon réveil ne doit pas sonner, donc économie de son, de lumière et de snoozeries affriolantes

- deux zoos, quand bien même je sors de mon lit sweet lit, douillet sweet douillet, je peux ne pas me changer, ne pas me coiffer et bon, ça, entre nous, ne pas me brosser les dents. Bref, on entraperçoit ici déjà les bienfaits/bénéfices/avantages/plaisirs/points positifs du télétravail. Non, je n'exagère pas. J'y songe songeusement.

En fait, maintenant que j'y pense, le télétravail, c'est quand on travaille et qu'on peut en même temps matter la téloche sans que le son n'embête ni son collègue de droite, ni de gauche ni d'avant ni de derrière. Bref, y'a moyen de ne plus louper TéléMatin avec Sophie Davent ou d'Après je ne sais plus, y'a moyen de matter la rediff de Secret Story à 11h tranquilous (oui je ne suis plus très à jour vu que je ne télétravaille pas en fait).

- trois oisilleaux, on peut carrément bosser sans sortir de son lit en prenant son petit déj en même temps. Mais bon, pour ça, faudrait quelqu'un qui apporte les couques et le jus d'orange pressé comme ce qu'on voit à la télé avec le plateau et tout et tout sans renverser, mais bon, pour ça, faut avoir des enfants.

Mais au fait, maintenant que j'y pense, c'est vraiment pas possible puisque eux doivent aller à l'école et que donc pas possible qu'ils nous servent le petit déj vu que c'est eux qui nous mettent souvent à la bourre à cause de leur tartine au choco qu'il faut couper en 3 000 morceaux, leur 10h, leur 16h, leur journal de classe, leur argent de poche, leurs photocopies, leur voyage scolaire, enfin, bon, bref, y'a pas trop le temps je pense, mais bon, on ne sait jamais.

Bon, et en plus bah en fait, petit détail mais non des moindres, s'ils vont à l'école, on doit quand même s'habiller parce que sinon ça le fait pas d'emmener ses enfants en pyjama. Prout hein. Donc, le plan télétravail, c'est maintenant que je dois le négocier.

Bon, je retourne à mes moutons.
- coing-treaux (ça s'écrit comme ça?) (bon je m'en fous, c'est juste pour vous signaler que mon taux d'alcoolémie a un rien augmenté depuis la dernière fois). J'ai mangé du poisson genre bien noyé dans du vin blanc l'autre jour à la cantine. J'ai même du appeler Mitch Buccanon pour lui faire un sauvetage illico mais il était occupé avec Pamela parce qu'elle arrivait pas à se décider pour ses histoires de tatouages. Bon, bref, tout ça pour dire que le poisson s'était bien noyé dans le vin et que du coup, j'avais eu le hoquet après.
J'ai pas pu me concentrer le restant de l'aprem. Bon, allez, même sans poisson, avec ou sans Mitch, pour l'instant j'ai du mal, il y a comme qui dirait un virus de la soporiphonie qui me traîne dans les pattes depuis quelques semaines. C'est vraiment dur quoi.

Mais bon, là, il est minuit passé, mon carrosse ne s'est pas transformé en citrouille, tout du contraire, c'est plutôt ma citrouille qui s'est transformée en carrosse.

Ah d'ailleurs ça me fait penser que
- Tchin-co, moi, je n'aime pas bosser parce que je me tape des embouteillages de malade mais maintenant que j'ai de super baffles dans mon carrosse, je pense que ça le fera plus (plus dans le sens plus du tout et non le contraire de moins) (et le remplace toute cette expression : "la non-envie de se bouger au lot-bou") (sorry hein, je suis un peu confuse dans mon enchaînement) et que donc au lieu de me taper les canibars téléphoniques à la noix, je pourrai chantoyer à tue-tête mes chansons préférées.
J'espère qu'il ne pleuvra pas trop pour vous, mais faut que j'extirpe de moi tout le stress des klaxons et autre dépassements non courtois de la route, des chôlages de prio et des cacas de pigeons de fin de journée, bref, c'est la seule façon de survivre dans ce monde de OUF.

Bon, allez, je vais dodoter le peu d'heures de sommeil qui me sont imparties et un jour, j'investirai dans le réveil qui vous réveille au bon moment de votre cycle paradoxal du sommeil, histoire que vous soyez carrément en retard mais de super bonne humeur ou super en avance genre avant le chant du cotcotrico mais au moins vous aurez le plaisir de ne pas vous embouteiller.

Allez, j'allais dire un truc mais je pense que j'ai dépassé le quota et je pense que si vous êtes toujours là, votre cerveau s'est blogmitoufflé un peu, beaucoup, passionnément.

Ah je vous ai pas dit mais je vais m'inscrire au concours du blog le plus NIMPOTNAWAK où je serai composée de moi-même et moi-encore et moi-c'est encore-ma le seul jury histoire d'être la plus partiale possible.

PS : pour les plus perspicaces, mon point 4 est non avenant puisqu'il ne contient aucune explication probante du pourquoi du comment il faut arrêter de bosser ou tout du moins, ne pas avoir à se bouger ni à se réveiller mais bosser quand même.

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