Trop de chez trop de chez trop.
Trop genre j'arrive plus trop à gébou (bouger pour les nuls en racailleries).
Je sens bien que ma chaise prend la forme de mon corps qui l'écrase.
Pauvre de chaise.
Demain, je vais lui mettre un coussin histoire qu'elle se prenne pas tout le poids en pleine face. C'est vrai quoi.
Peut-être que les objets ont leur mot à dire.
Bon, ils ont pas de bouche ni de cordes vocales ou alors on a des oreilles pas adaptées à leur fréquence d'élocution.
Mais ceci étant, il est important que je dénonce, enfin que j'en sois le porte parole.
Donc, en tant que porte-parolière, je vous dis qu'il faut arrêter de maltraiter ses meubles. C'est vrai quoi. Vous imaginez.
Déjà tout le chemin qu'ils ont fait pour être chez vous, compressés dans de la frigolite et des plastics à bulles qui pètent. Puis après, ils se prennent blindés de clous dans la face, sur le côté et dans les moindres recoins.
Suffit que vous ayiez oublié le mode d'emploi et que vous placiez leur tronc ou leurs pieds à l'envers qu'ils soient handics à vie. Kholalala. Vous voyez pourquoi parfois ils grincent. C'est qu'ils ont mal. Bah oui quoi, un peu de plaintitude n'a jamais fait de mal.
Leur bien-être dépend tellement de vous. Alors, soyez gentils. Bon, j'avoue, je meuble un peu. Mais c'est pour mieux revenir.
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