Bon, je recommence. Aujourd'hui, on est vendredi, et qui dit vendredi dit que demain on est SAMEDOCHE. Et qui dit samedi dit jour le plus béni de la terre. C'est clair que le samedi, c'est mieux que le dimanche. C'est vrai qu'on peut aussi faire grass'mat dimanche mais dimanche, c'est la veille de lundi. Donc, bof. Bref, moi, je préfère le samedi. On a l'impression et on a même raison de l'avoir qu'on a deux jours de libre devant soi.
Et qu'est-ce qu'on fait quand on a deux jours de libres? Et bien, on procrastine. Pour les non-connaisseurs, on peigne la girafe, on n'en fout pas une, on glande, on se fait chier, on respire, on vieillit, on fait tout sauf pousser mémé à grimper dans les arbres.
Voilà, donc, pour ma part, demain, jour de fête. C'est carrément vrai. Y'a le bal du boulot. Vais me remettre au maquillage smokey eyes et robe mega bustier. Voilà, tout est une question de planification. Demain, je serai la plus (***tuuuut***) pour aller danser.
Faites que personne ne m'invite à danser des slows. Je hais les slows.
De un, je ne sais pas comment ça se danse, probablement parce que ça ne se danse pas.
De deux, je déteste planter des rateaux. Mais bon, je m'en tiens à mes principes. Je me suis dit depuis toute petite que je n'étais pas faite pour ça. Donc, voilà, c'est pas demain la veille que je vais m'y mettre. Voilà pour l'explication du pourquoi du comment ne pas se prendre un rateau de slow.
Maintenant que c'est dit, c'est dit. Ah, je suis d'une logique à faire tomber les pruneaux. Je m'étonne pourquoi je ne suis pas devenue logiquetitienne. Je pourrais vous remplir des paquebots d'évidence coulant de source. Véridique mais vrai. Enfin, la vocation existentielle, c'est pour plus tard. Pour l'instant, je m'occupe d'étayer des arbres et ça me convient bien.
Ca me fait penser à un truc rien à voir. La grippe, en ce moment, fait fureur. Elle a carrément bouffé ma fièvre acheteuse. Aujourd'hui, je suis passée chez Carrefour pour tuer le temps. Je vous rassure, le temps a longtemps agonisé avant de sombrer dans les méandres de l'espace intersidéral du cosmoponaute de l'ère galactique de glaciation. Fièvre acheteuse anéantie disais-je, et oui, j'ai plus eu envie d'acheter des trucs bidons. Rien ne m'inspirait, ni les mascaras triple volume, ni les crèmes anti-rides-fond de teint intégré, ni même les soutifs armaturés balconisés avec sensation d'osmose. Non, rien de tout ça. J'ai juste eu - ENVIE n'est pas le mot adéquat- la délicate sagesse de n'emporter que du papier alu, des sacs de congélation et du fil alimentaire. Ah non , pas du fil, du film alimentaire. Viens de vérifier sur l'emballage. Khooo, suis nulle en devination des mots. Tiens, d'ailleurs, pourquoi on dit film alimentaire. Vous voyez quelque chose vous. Allez, je zappe.
Voilà, vous savez maintenant tout tout tout sur mes courses du jour.
Ah que ma vie est passionnante. J'aimerais bien vivre dans ma peau. Ah mais que ça tombe bien, j'y suis. Ah, qu'est ce qu'on est bien. Ah, je sais, j'ai l'art de vous rendre envieux.
Bon, sachez en guise de lot de consolation que malgré les apparences de vie paradisiaque, j'ai aussi mon lot de soucis.
Listons-les tiens :
- les serre-têtes ne me vont plus SNIF SNIF OUIN OUIN
- les pantalons taille haute non plus PROUT PROUT CACAHUETES
- les ballerines bof aussi ARGGHHHHH
- les fards à paupières JAUNES ET VERT ça le fait plus non plus GRRRRRRRR
Bref, j'ai de plus en plus de mal à agencer mon style de fashion victim étant donné l'intolérance à mes accessoires fétiches.
Enfin, heureusement, ma mèche en biais est toujours de la partie, elle se met aussi bien à gauche qu'à droite. C'est trop génial. Personne n'y arrive. Tout le monde me confie son problème de coupe champignon désossé (asymétrique quoi) lors du changement brusque de la dite mèche. Ceci dit, elle me gêne un peu à la boxe, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire