Ca fait maintenant trois semaines que je me lève avec le poulailler. Je peux vous dire que ça change la vie.
C'est comme en primaire sauf qu'en fait, c'est moins bien.
De uno, faut se réveiller tout seul.
De deux os, y'a plus de club Dorothée pour se motiver à sortir du lit.
De trois, le petit déj, il se prépare pas tout seul.
Franchement, c'est cool d'être un enfant. Moi, je donnerais beaucoup pour avoir de nouveau 13 ans.
Pas de souci, pas de stress, pas de prises de tête.
Que des interros où on pouvait cartonner, des gommettes à gogo, des récrés et surtout, mercredi, on s'amenait juste pour faire acte de présence et le soir, on passait faire le plein chez le marchand de bonbons.
Les seuls inconvénients: les boutons, la moustache et les sourcils. Mais bon, on se pose pas trop de questions, puis y'avait personne à draguer. Donc no stress.
Maintenant, c'est la pression. On doit parler comme des grands, hey, pssss, trouves pas que la cellule est zarbi quand tu lui mets la tête à verlan?
Autrement dit, mes résultats ne coïncident pas avec les données transposées. Oui, là tout de suite, ça le fait moins.
Enfin soit, moi, je vais trouver un stratagème pour vivre comme antan sans que personne me fasse chier.
Demain, je m'achète des culs de nonne, la nintendo 64 et l'intégrale de Juliette Je t'aime.
Hasta la cocorico!
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