Coup de GUEULE

JDM (Journées de Merde) à bannir à tout prix de son agenda

Evitez les transports : 

Y'en a marre des ces métros qui n'arrivent plus jamais selon leur témoin lumineux 

Y'en a marre de ces métros bondés tout plein qui nous font passer pour des sardines

Y'en a marre de ces bus qui font leur terminus plus tôt que prévu juste pour pas que j'arrive à bon port

Et des bus qui font des sièges à une place et demie et où tout le monde me croit assez mince que pour prendre l'autre bout en me collant au possible

Y'en a marre des ces gosses qui répètent 100 fois "80 et je te prends" en plein dans mes tympans à chaque fois qu'ils tirent une carte Pokémon

Evitez de vous lever : 

Y'en marre de ces journées qu'on n'aurait jamais du commencer

Y'en a marre.

Pour les plus courageux : 

Mais heureusement, il existe les Kinders, les Sushis scampi rolls et les cannellonis.

Heureusement aussi que chaque matin les Kellogg's ne disparaissent pas dans la 5ème dimension. N'empêche que les jours où l'on oublie de mettre le lait dans le frigo, c'est quand même le drame assuré.

Puis bon, malgré tout, parfois on a de bonnes surprises et pas que dans les Kinders.

Bon, là tout de suite, j'en ai pas sous la main, mais je vais commencer par me prendre une assurance contre les journées ratées.

Aujourd'hui, ma journée sera parfaite.

- moins 2 kgs sur ma balance

- mèche en biais qui tombe parfaitement

- un bol de Kelloggs et puis plus envie d'un deuxième

- rentrage inopiné dans mes jeans Diesel sans apparition de bouée de sauvetage

- plus de boutons sur tronche de cake

- personne dans le métro

- métro arrive jusque quand je descends les marches

- pas attendre l'ascenseur au boulot

Bon, allez, j'arrête de rêver. Cette journée est belle parce que c'est LONG WE et qu'on va faire la fiesta et grass-matiner à donf et manger ce qu'on veut et pas devoir prendre le métro pendant 3 jours!!!

Vraiment, y'a quand même du bon.

Allez, je file.

Ah les Djeuns

Trop de fote d'ortaugrafe!

Mes petits cousins répondent toujours à ma sempiternelle question du "Comment tu-vas?" d'un ton détaché et rempli de non-émotion : "Oui oui sa va mersi."

Et quand je leur dis qu'ils sont terribles, eux et leur manière d'écrire, ils rétorquent : "Twa ossi."

Bon, et en plus, je viens d'apprendre que mes feintes étaient moisies, que j'étais pas vieille mais NON-JEUNE.

Marie-Ange

comme tu m as vexée

hihihih

mais bon ca va je vais m en remettre

18:19Nathalie

HAHAHAHHAAH

mais c'était un compliment

!

18:19Marie-Ange

ah bon

18:19Nathalie

être non jeune

18:19Marie-Ange

hihi

18:19Nathalie

ca se rapproche plus de jeune que de vieux tu vois?

Un peu plus tard : démonstration par 4 : 

Nathalie

0 à 10 ans -> Enfant
10 à 20 ans -> Jeune
20 à 30 ans -> non-jeune
30 à 40 ans -> adulte
40 à 50 ans -> adulte confirmé 
50 à 60 ans -> commence à se faire vieux
60 à 70 ans -> vieux
70 à 80 ans -> très vieux
80 à 90 ans -> très très vieux
90 à 100 ans -> over vieux
au delà de 100 ans -> fossile

Bon, ça me fait penser que je commence à avoir des sérieuses rides sur le fronton, pas encore les trucs du lion mais quand même et faut que j'arrête de rigoler parce que les pattes d'oie commencent à tracer leur chemin définitif.

Bon, demain, direction Paris XL pour lisser et collagénifier tout ça.

Et bonne nouvelle, j'ai perdu 1kg tout rond. 

Bravissimo. Je dirais même Bravissi-MA.

Pas cool les gars

Mes collègues en sont venus à l'ultime conclusion que je suis TOUJOURS au régime. Ils me narguent au possible et me proposent des Quality Street à longueur de journée que je peine à refuser.
Ceci dit, pour l'instant ça va, je me fixe une limite de un choco par jour. Et en plus, dans le tiroir de mon trolley magique, j'ai gardé un Kinder Surprise et une mignonette Noir de Noir en cas de besoin d'extrême urgence.

Voilà, je vous ai partagé le plus cacaoté de mes secrets.

Les horaires psychohygiéniques

Avis à la clientèle. Monsieur Dupont est demandé au rayon féminin pour expliquer comment optimiser une grille horaire avec contraintes psychohygiéniques.

Une de mes mois

n'est pas très réveillée aujourd'hui.

La vie est un long fleuve plein de crocos, parfois on marche dessus, parfois on se fait boustifailler.

J'ai un collègue qui sera bientôt membre du Guiness des Célébrités Incognito. Il sera le prochain présentateur de "Envoyé Spécial" et "Preuves à l'Appui" diffusés simultanément sur AB3 et ABC.
Mesdames, Messieurs, Bonsoir. Aujourd'hui, les drivers SQM et OSM changent de méthodes afin de poursuivre leurs nouvelles activités comme prévues dans le plan.

Attention, une petite page de pub, mets (horreur!!!!!!!!!!! yénéswi toujours pas réveillonnée grgrgrgrgr : MAIS) restez avec nous :

*générique*
Ohé, ohé, mets des ailes à ton voilier
Ohé, ohé, capitaine abandonné
Ohé, ohé, mets des ailes à ton voilier
Ohé, ohé, capitaine abandonné
Ohé, ohé, mets des ailes à ton voilier
Sonnez, sonnez, les sirènes au vent salé
Sonnez, sonnez la dernière traversée
Ohé, ohé, capitaine abandonné
Ohé, ohé, mets des ailes à ton voilier
Sonnez, sonnez, les sirènes au vent salé
Sonnez, sonnez la dernière traversée

Si vous nous rejoignez à l'instant, sachez que vous n'avez rien raté, la démonstration par l'absurde en image de synthèse pixellisée de la folle aventure des méthodes SANG vers les centres de COUPS vous seront diffusées au prochain épisode.

Au revoir et à bientôt.

Juste après la météo, retrouvez une nouvelle saison de nos experts qui font bronzette à Miami.
Suivi de Questions pour un ballon avec Julien Lepers qui présentera également Le Ballon faible.

Bonne soirée.

Pour ma part, il est bientôt l'heure de rejoindre mon ami Scotfield, qui me semble-t-il a pris du poids. Il a du manger trop de frites sauce andalousia avec supplément bicky.

OULouLou jou mou rougnougnou

et jou sou trou foutougou.

Chaussures périmées

Et voilà, je vous annonce la déjà triste fin de mes petites ballerines chéries.

Mes pieds me narguent à avoir doublé de volume. En effet, voilà-t-il pas que depuis ce we, mes chaussures neuves, classes et super stylées sont devenues immettables, sauf si je replie le gros orteil en même temps que l'annulaire.

United Colors of MA

Et voilà, j'ai acheté sous (sur/parmi) les conseils avisés de Pierrot des ballerines arc-en-ciel mais reste encore à trouver des tops qui vont avec parce que sans ça, ça le fera moins. Tout est une question d'accord.

Le choix fut dilemnique, y'en avait des
- noires avec noeud blanc
- blanches avec noeud rouge
- vertes avec noeud jaune
- jaunes avec noeud mauve
- blanc avec noeud turquoise
- turquoise avec noeud fushia

Oh lalalalalla, heureusement, on n'a qu'une heure de pause le midi, et qu'en plus, je devais pispoter, donc j'ai du doublement me grouiller.

Voilà la dure vie d'une alcoolo du shopping retentie, euh non, repentie.

Ma and her habilleur Pierrot

G.L.A.M.O.U.R.O.U.S.S.E

Bon, mes cheveux se sont mis en tête qu'ils allaient boucler alors voilà qui est fait.
C'est trop fort. Tout le monde pense que j'ai changé de tête. Et bein non, j'ai juste mes cheveux qui ont leurs ragnagnas. Bref, ils sont chiants, ils font des épis un peu partout sur le sommet crânien, ils s'emmêlent les pinceaux, et j'ai beau les lisser avec mon super Baby-Lisse, rien n'y fait.

Par contre, Ô grand miracle de Miracolus, je ne me pèse plus étant donné que c'est le début de la saison des barbé-Kiouuuuuu, et que, comme on doit patienter des lustres et des lampadaires, bref, une luzerne quoi, je m'occupe de vider les Doritoooos et autres portions à même potentiel culpabilisateur et pour couronner le tout, Magnum et Cornetto me font de l'oeil en fin de soirée alors voilà, prout prout. Tant pis pour le bikini brésilien cette année, je vais investir dans des maillots Speedo-Gonzalo.

Games addicted

Viens de découvrir un super jeu de châteaux en chocolat. Le but étant de manger les milliards de tablettes le plus vite possible et en un coup sinon, on reste coincé dans la salle tant qu'on n'a pas terminé... et ce, sans soupçon de culpabilisation, ni de crise de foie à la clé. 

Génial quand même. Bon, y'a pas tous les goûts comme chez Galler mais bon, chocolat blanc, au lait et noir 70% cacao. C'est déjà pas mal.

Aujourd'hui est un jour faste car long we, méga long we même, voire longue semaine pour moi, bref, y'a des jours comme ça où on se réveille et il est déjà 10h et on ne doit même pas se presser pour s'habiller.

On ne doit même pas se brosser les dents. Biik. Et oui, que voulez-vous, le virus de la paresserie m'a emporté dans les méandres de la non-activité ponctuelle. Mais bon, ça se soigne, c'est juste que j'ai lu pas mal d'articles sur "l'Eloge de la lenteur" alors bon, je maintiens mon rythme oisif histoire de ne pas tomber dans les orties.

Cet aprem, rendrez-vous sulfureux avec mon futur et tendre ami le Glacier Carette allons voir ce que ça donne. 

Accro au shopping

Nous voiciiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Tonight, soirée nanas pour aller mater la pro du shopping.

Y'a des produits qui lavent pluc blanc que blanc

Et bien maintenant, il y a des restos qui servent plus lent que lent!

Résultat du dîner : gentes dames et gents hommes tombèrent comme des mouchés tsé tsé et ce, du à la soporiphication ambiante provoquée par l'attente inattendue qui dura des siècles et des siècles.

Bon, bien sûr, j'hyperbolise un peu le topo, mais sachez qu'on a failli avoir des mourus de soif, des mourus de faim, des mourus de cocktails et même des édentés de bataille de prise en otage de baguettes.

En parlant de baguette, j'ai profité de mon dernier repas du condamné ce soir. Et oui, vous l'aurez deviné ou pas, mais ça je m'en fiche, tout le monde, s'en fout en fait, mais bon, je vous le dis quand même, demain, on m'enlève des bouts de jdhzejhrjkfdezjh (censured - 18 ans) dans la bouche, alors, il se pourrait que je n'arrivasse plus à fringaliser comme à mon habitude journalière. Rappel: passion de ma vie numéro 1 : mangiare. Numéro 2 : dodo.

Bon, qui sait, mais je ne me fais pas d'illusion, l'aiguille de la balance se penchera un peu plus vers la gauche...
Bon, à part ça, aujourd'hui, je me suis empiffrée d'amandes grillées salées, alors que mon nouveau livre de chevet "Les Brûle-Graisses" mentionne en noir sur blanc et en GRAS que les amandes sont autorisées que si elles sont natures et non grillées.
Mais bon, j'ai respecté une des clauses, qui sait, ça va peut-être le faire. Enfin, quoi qu'il advienne, j'ai fait le plein de douceurs parce que JE LE VAUX BIEN et que surtout, je ne dois pas me contrarier, je dois me chouchouter et je dois m'aimer comme je suis.

Bon, allez, trêve d'auto-flagellation, il est l'heure de mater la téloche et puis demain, c'est GRASS-mat (youhou de chez youhouuuuu) en échange d'un sale quart d'heure de torture + 3 jours de tête à castor.

MA

J'avais des étoiles plein les yeux

La vie est drôlement faite.

On naît dans une cocotte en papier où les seules possibilités sont :

1. Tu es mon amie

2. Tu es jolie

3. Tu es gentille

4. Tu es douce

Puis l'on grandit avec des tutus roses et dentelées. Nos chemisettes portaient des bateaux et des Mickeys et nos collants étaient bariolés jusqu'aux fesses. On passait nos journées à comptiner et à rondeler.

Notre frère Jacques ne faisait que dormir, d'ailleurs, il nous disait (Jacques a dit!) qu'il ne fallait pas faire de bruit parce que papa s'était mis à faire des gâteaux pendant que maman se ruait sur son chocolat.

On nous apprenait que les bateaux avaient des jambes, on se cachait du loup, on évitait de se faire manger par les crocodiles, on pispotait des carottes ou on regardait le cochon pondre des oeufs du haut du plafond.

Le matin, on se réveillait et sans le savoir, on allait passer une journée de fou à coller des poissons dans le dos des copains, à se raconter des blagues, à crier prems deums treums pour jouer à l'élastique.

On allait avoir droit à un dix heures, puis à un quatre heures. Et entre-deux, on allait fabriquer des bonhommes en pâte à sel, des sapins, des cendriers, des brolles et des brolliques pour le bonheur de la maisonnée.

Bref, on ne comptait pas les heures, d'ailleurs, on n'avait rien compris à l'horloge en carton avec ses aiguilles figées. Tout ce qui nous importait, c'était le jour où on avait gym, on allait faire Tarzan et son tour du monde, tout en cumulets, poiriers, saltos, flics et soleil.

Quand on retournait tout frais tout flamme en salle de classe, on assemblait des cubes et des parallélépipèdes rectangles pour former des maisons avec un grand jardin et haie à l'horizon.

On ne s'embêtait pas. Même quand on allait au coin, on avait quelque chose à faire. On pouvait recopier cent fois au choix:

"je ne bavarde pas pendant que madame parle",

"je me place dans le rang dès que la cloche sonne",

"je ne frappe pas mes camarades".

Bref, on avait l'embarras du choix d'exercer notre plus belle écriture sur un thème franchement simpliste.

Puis, on eut l'âge de faire des devoirs, de réviser que les stalactites tombaient des grottes et les dix provinces de notre cher royaume de Belgique avec ses chefs-lieux.

Et ça commençait à se corser avec les règles de trois et les preuves par neuf, mais pour nous apaiser, on nous a inventé les grèves de bus, de profs et c'est ainsi qu'on put continuer à se scotcher devant le Club Dorothée et suivre tranquilus-mordicus les épopées des chevaliers du Zodiaque.

Jusqu'ici, nos yeux pétillaient d'étoiles étincelantes au vu de toutes ces supercheries joliesses à la rose bonbon.

Puis un jour, sans prévenir, pas un pré-toc-toc à la porte, c'était un jour d'apparence régulière dans mon année de quatrième secondaire, tout a commencé à basculer.

Quand France a ses groseilles

c'est quand même mieux que de voir l'armée rouge débarquer, manger des chips au ketchup, voir Jacques en journée, avoir les garibaldiens, voir Martin, voir le feu rouge, les anglais qui débarquent, son chat qui a cassé son nez, toucher sa paye en rubis, écraser les tomates, manger de l'onglet, traverser la mer Rouge, cuisiner ses rougets, relire Poil de Carotte, porter le drapeau du chef de gare, avoir les cardinales, ses isabelles, sa lettre mensuelle, ses parents de Montrouge, repeindre sa grille en rouge, avoir les peintres, avoir ses Mickeys, avoir ses lunes, avoir son coulis.

Bon, avis à la population masculine et même population tout court, vous l'avez peut-être déjà expérimenté de près, de loin, de nuit, de jour :

Soyez zentils!

C'est une période hautement intense en sauts d'humeur, en potentiel de chiantise, en fringales, en lunaticité, en larmoiements progressifs, en douleurs psycho et réalito-somatiques, ALORS, de grâce, n'ajoutez pas une couche de yeux écarquillés d'exaspération, c'est la vie, ça ne nous fait pas plaisir non plus.

Coin coin prise de bec

C'est fou le nombre d'anges qui passent pendant 1/4 d'heure dans un espace fermé.

bzbzbzbzbzbzbzbzbzbz.