Mon envie de chocolater n'a pas déjoué les lois de la paresse et le voici donc mon néant de gâteau entartelé.
Il aurait pu ressembler à un monstre du paradis de la gourmandise, dégoulinant en son centre une traînée slime (se référer au dictionnaire de la physique des matériaux), il aurait pu ressembler à un bloc bétonné tout asséché et raplati par la gravité, il aurait pu se faire confondre avec un quatre-quart bronzé, mais rien de tout cela, à l'heure qu'il est, ses éléments sont encore disparates et désintégrés à travers le frigo et le placard, il n'y a encore eu ni montage en neige, ni douche-jean-jean-de-la-fontaine, ni bain-marie, il y a juste une petite pensée pour mon gâteau fantasmagorique.
Bon, trêve de bavardage des absents, concentrons-nous sur la semaine écourtée de ma dernière semaine.
J-4 donc si mon décomptage est bon.
Et of course que mon décomptage est bon, jamais vacances n'auront été si bienvenues.
En voici les causes de la racine :
- Il commence à sérieusement faire déprimant
- Les nuages ont viré du blanc neige au grisâtre-ténèbreux
- Les tenues sexys sont obligées de se faire camoufler par une veste, des pulls et des chaussettes épaisses
- Le teint se met au vert blafard
- Les bourrelets pointent discrètement de l'oeil
- Les nez se font coulant
- Les cernes viennent se souder par-dessus la crème zéro-défaut
- Les envies de salade et pois chiche se font rares
- Les envies de carbonnades frites se font journalières
Bref, il était toujours temps de faire un petit break histoire d'affronter de plus belle l'hiver et ses inter-minables lèvres gercées.
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