Ces derniers jours, rien ne se passe, rien ne se crée, rien ne se perd, rien de chez rien.
Je n'ai rien à raconter. C'est inquiétant. Comme si ma vie s'était arrêtée. Comme si chaque soir, mon cerveau entrait en mode hibernation et lobotomisation automatique.
Envie de rien de spécial, envie de pantoufles chauffantes, envie d'avoir mes ragnagnas, envie de sushis, oh non plus envie, envie de bonbons fraises, envie d'un Galak au riz blanc, envie de chai latte, envie de Tim Tam, envie d'un nouveau PC, envie de gris, envie d'un moëlleux au chocolat fondant, mais c'est trop fatigant d'avoir envie. Parce qu'après, il faut faire des choix. Et c'est bien connu, moi, je suis NULLE en choix.
Je veux tout ou rien, plutôt tout que rien.
Satanée de société de surconsommation qui nous pourrit la vie. On devient gros, on devient barjot.
Alors, j'ai tout simplement décidé de ne plus être moi. Je vais vivre dans la peau de Roger Rabbit. Qui la voulait? Moi!
Et petit à petit, je vais devenir celle que je ne suis pas, je trouverai bien mon anti-vocation d'ici là. Aujourd'hui, l'heure est à la réflexion ce que la seconde est au miroir.
Mon heure a sonné, le début est tout vert, le débat est ouvert.
Je suis désormais candidate au prix Nobel de la Feinte 2009, ayant remporté haut la main celui de 2008.
Les concurrents m'arrivent à peine à la cheville, je suis la Nobel-esse incarnée. C'est désopilant. Mes poils se hérissent rien qu'à l'idée. On s'en fout des idées, nous ce qu'on veut, c'est un max de touin-touin à la rien à voir. Comme ça, y'en aura pour tout le monde, les bigleux, les triglottes, les routards. Assumons l'adversité contre la diversité.
J'ai bu 8 tasses de thé vert aujourd'hui. Faut croire que ça marche - l'effet amaigrissement instantané. Je vais perdre un paquet de calories à aller faire pipi au milieu de la nuit.
Ces x (censured) dernières semaines, suis tout simplement retombée dans les crises d'achat épilepsique.
Robes à gogo, thé à gogo, tchat de naze à gogo, bref, faut un peu remuer et rehausser le niveau de profonditude de ma relation évidée et évitée de la réalité.
Il est temps de faire face. Oui, mais à quoi? Premièrement, au miroir.
Objectif numéro un : investir dans un fond de teint - tout en ne pas ayant kdhsfjkhsfjkhqegluuuuuuups what??? en n'ayant pas l'air de porter un masque. Ah que c'est compliqué de conjuguer la négation. En porter un pour le prochain Halloween par contre.
Bon, allez, je termine ma conversation avec Meneer Stro ;) et comme dit Doro, à défaut de mecs, j'embrasse mon rouge à lèvres.
MMMMMMMMMh.
I love me.
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