dimanche 19 février 2012

La fourrière

Et moi, c'est une grande histoire d'amour.

Pas plus tard que vendredi, m'apprêtant à sauvagement fêter le début de ce qu'on appelle communément la fin de semaine, pour les non-englistes, le week end, j'arrive le coeur léger au lieu de mon parkage de voiture du matin même.

Et ne voilà-t-il pas que ma voiture, qui est noire, et que j'ai déposée au garage, a été remplacée par une grise et que cette grise eusse changé d'allure et de couleur au lieu de la descente aux enfers.

Je ne sais quelle énergie m'animait ce soir-là, j'appelai donc illico-presbito le 101 pour leur demander s'ils n'avaient pas vu ma voiture grise. Très courtoisement, on me demanda d'épeler les numéros et lettres d'immatriculation que je n'eus point le temps de mémoriser depuis une semaine.

Heureusement, on m'avait refourgué un porte clé avec quelques lettres et quelques numéros mais force est de constater que le temps d'un Master Mind n'était guerre de la partie.

Je vous évite les détails de ma retraversée à travers les couloirs que j'avais déjà bonnement salués pour me rassoir bredouille à mon bureau et concentrer mes neurones à une solution optimalisée.

Finalement, après avoir archéologé quelques bases de données, je retrouvai les trois chiffres manquants de mon numéro de plaque.

Et ne voilà-t-il pas que j'eus soudain une illumination de premier ordre qui me donna une lueur d'espoir que ma voiture se trouverait en fait garée sur une parallèle.

Aussitôt illuminée, aussitôt repartie sur les pavés molenbeekois. Et avec grande joie et soulagement, je retrouvais sagement garée entre les panneaux interdits ma chère et tendre totomobile grise.

Comme quoi, on a de bonnes surprises en étant distraite.

MA-rche arrière MA-rche avant.

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